Petite encyclopédie du Haïku

Le tercet (2)

L’intelligibilité et la cohérence du haïku, vues par un Occidental, se mesurent en premier lieu par le respect de la règle du tercet : un texte sur trois lignes successives. Trois vers, dirait-on. Ou plutôt, trois mesures. Comme sur une portée musicale.

Dans les traductions d’auteurs japonais, le texte peut être autant tracé sur une seule ligne horizontale (Les mots de coupe, kireji, étant chargés du découpage interne) que se transcrire sur une unique ligne verticale. Comme se scinder en trois lignes verticales.