• Haïku du jour
  • Présentation du projet
    • Qui sommes nous ?
    • Ils en parlent
    • Présentation en interview
    • Contact
  • Qu’est ce qu’un haïku ?
    • Une introduction aux haïkus
    • Ecrire des haïkus ?
    • Bibliographie

Un Haïku par jour

  • Haïku du jour
  • Présentation du projet
    • Qui sommes nous ?
    • Ils en parlent
    • Présentation en interview
    • Contact
  • Qu’est ce qu’un haïku ?
    • Une introduction aux haïkus
    • Ecrire des haïkus ?
    • Bibliographie

66 jours, 66 haïkus

Du 15 décembre 2018 au 18 février 2019

  • All
  • 2017
  • 2018
  • 2019
Haïku n° 166

dites-leur
que j’étais amateur de haïkus
et rien de plus

Haïku n° 165

pause
à la prière psalmodiée du saint homme :
il se mouche bruyamment dans ses doigts

Haïku n° 164

à seulement entrevoir les framboises
le saint homme
rompt son jeûne

Haïku n° 163

jusqu’à l’aube
lampe allumée
furie d’écriture

Haïku n° 162

bosquet de glycines
le bleu des montagnes
pâlit

Haïku n° 161

nuit d’été
baignés de lune
les arbres

Haïku n° 160

compagnon familier
mon bol ébréché
sous mes lèvres

Haïku n° 159

adoucie par l’âge
l’arête du banc
ne me blesse plus

Haïku n° 158

l’esprit en paix
la maison vide
l’hiver peut venir

Haïku n° 157

vieille carpe
bouche bée
elle boit le ciel

Haïku n° 156

ballotant au vent
un carrousel de bambous
tinte de ses propres dévotions

Haïku n° 155

taciturnes
songeant l’un à l’autre
le feu et moi

Haïku n° 154

pluie de printemps sur la clairière
oublié de tous
ravi le rocher danse

Haïku n° 153

vagabonde sur la pierre
petite mouche insouciante
éclair vert d’un lézard

Haïku n° 152

blanc somnambule
un héron
arpentant la brume

Haïku n° 151

couché dans la menthe
l’odeur de la menthe
et rien qu’elle !

Haïku n° 150

averse d’été
bouche ouverte
poisson-chat gobant les gouttes

Haïku n° 149

mon ombre encore sur terre
moi
au pays des ombres

Haïku n° 148

poussière
légère poussière
celle que l’on aima

Haïku n° 147

fientes de moineaux sur la statue
immuable
le sourire du dieu

Haïku n° 146

éruption de fleurs
nuit plus lourde
touffeur de l’été

Haïku n° 145

haïku impossible :
hors de portée des mots
la beauté de cette nuit

Haïku n° 144

hutte d’herbe
au bord du torrent
ouverte au vent

Haïku n° 143

la pensée de l’horizon
déplace
la montagne

Haïku n° 142

une année se termine
une année débute
d’autrefois l’odeur me revient

Haïku n° 141

plus de mère pour se plaindre
ravalant sa peine
il cherche son mouchoir

Haïku n° 140

le souvenir ce soir
approchant il s’échappe
s’éloignant il envahit

Haïku n° 139

au matin sur la table
mille haïkus
venus d’on ne sait où

Haïku n° 138

éveil brutal
rêve
d’avoir dormi

Haïku n° 137

l’herbe jaillit du sol
on ne sait plus rien
des morts

Haïku n° 136

buvant dans ma coupe
éméchée
la lune toute ronde

Haïku n° 135

la bourrasque
emporte mon ombre
avec les feuilles mortes

Haïku n° 134

nonnes en procession ?
corneilles
arpentant un sillon ?

Haïku n° 133

visage rieur et luisant
dans ses fumées
le vendeur de brochettes

Haïku n° 132

cueillant un grand oeillet
le sentiment
d’un sacrilège

Haïku n° 131

onde sur l’eau
forme ou reflet
d’une ombre ?

Haïku n° 130

il sait tout
du temps
le galet

Haïku n° 129

agenouillé
rinçant le linge
ah ! l’odeur de l’eau

Haïku n° 128

ronde de nuit d’un mulot
ses empreintes
sur mon poème

Haïku n° 127

errant sans attaches
pas un jour
que je n’écrive

Haïku n° 126

noueuse et si vieille
la glycine
brume de soie mauve

Haïku n° 125

la pluie
fait la lessive
du vagabond

Haïku n° 124

filigrane précieux
les rides
de ma mère

Haïku n° 123

Nouvel An
un dieu distrait
mise une année de plus

Haïku n° 122

dans l’eau du ruisseau
soudain
une présence

Haïku n° 121

nuit d’exaltation
mille haïkus
chuchotés par la lune

Haïku n° 120

parmi les crevettes
vieux crabe
bercé par les vagues

Haïku n° 119

vieille mare
grenouille saute
bruit de l’eau

Haïku n° 118

jour d’oisiveté
seules chantent
les cigales

Haïku n° 117

dans ma robe de chambre
la chaleur
du bon vieux temps

Haïku n° 116

dilapidées par poignées
les feuilles d’or
de l’automne

Haïku n° 115

Nouvel An
plus de regrets
ne fut-ce qu’une fois

Haïku n° 114

nuit d’été
au loin très loin
des chiens dialoguent

Haïku n° 113

herbes sèches
automne proche
blancheur des vagues

Haïku n° 112

poisson frais pêché
flaques sur le quai
rires doux des écailleuses

Haïku n° 111

de l’inquestionnable monde
eh quoi ?
attendrais-tu quelque réponse ?

Haïku n° 110

une pierre dressée
que la mousse tapisse
eh ! point d’autre Bouddha ici

Haïku n° 109

soleil boudeur
cigales
muettes

Haïku n°108

choses qui passent vite
très pâle clarté des étoiles
sur les bœufs du pré

Haïku n° 107

seul à occuper
le fragile esquif
de mon existence

Haïku n°106

silhouette sautillante
là-bas
passant le pont

Haïku n° 105

Ni trop près
Ni trop loin
Prudence d’un matou borgne

Haïku n° 104

paisible la lune
n’ayant à ce monde
aucun compte à rendre

Haïku n° 103

mâchonner une herbe
mâchonner un haïku
être de ce monde

Haïku n° 102

monde immense
viens habiter
mon petit poème !

Haïku n° 101

à la pensée de la mer
mon cœur
bleuit

C’est reparti !

C’est reparti !
66 haïkus
66 jours .

Haïku n° 100

dernier haïku
puis rendre l’encre
à la nuit

Haïku n° 99

au milieu du néant joie du vivant
au milieu du vivant joie du néant
nous

Haïku n° 98

nuit d’été
par millions
les étoiles

Haiku n° 97

nuit d’été
une seule
grande étoile

Haïku n° 96

dans la rosée menant joyeux tapage
il boit et tangue
l’escargot du matin

Haiku n° 95

infinie longueur
d’un jour
éphémère

Haïku n° 93

à l’ombre de l’enfer
il vaque paisible
le monde sans histoires

Haïku n° 93

il appartient à l’eau
mon visage
dans l’eau

Haïku n ° 92

sandales vagabondes
nul besoin de se soucier
du chemin

Haïku n° 91

En moi un dieu
prisonnier
de mon rêve

Haïku n° 90

Parmi les herbes hautes
glissement furtif
d’une existence pressée

Haïku n° 89

A contempler les fleurs
le printemps
s’assoupit

Haïku n° 88

Aimé ou pas
qu’importe
il chante le coucou

Haïku n° 87

Pluie noyant tout
immensité d’un moment
sans importance

Haïku n° 86

Avec le linge séché
rentrer
l’odeur des fleurs

Haïku n° 85

Est-il écrit
le grand haïku
de l’autre monde ?

Haïku n° 84

Notre journée
touche à sa fin
on ne sait lui dire adieu

Haïku n° 83

Parlant riant buvant
et dans l’air doux
suivant des yeux la lune

Haïku n° 82

Ce monde qui n’est plus
ne fut-il
que pour moi ?

Haïku n° 81

Insondable pluie d’automne
bol de thé fumant
la journée se passe à songer

Haïku n° 80

Nuit d’été
les grands parents
soupirent en souriant

Haïku n° 79

Calme profonde nuit
un monde
à peine esquissé

Haïku n° 78

Ce que nous voyons
nous
regarde

Haïku n° 77

Si j’étais un poisson
la lune de l’étang
je la goberais

Haïku n° 76

Odeur
du vent chaud
jubilation d’être

Haïku n° 75

Brusque souvenir de mon père
mort
pour toujours ?

Haïku n° 74

Eclatant de rire
parmi les éclaboussures
mon enfant

Haïku n° 73

Accueillant un rêve
sans but ni hâte
le dormeur

Haïku n° 72

Chuintement de la bouilloire
dehors
neige à gros flocons

Haïku n° 71

Sur la table d’hôte
au milieu du bruit
j’écris

Haïku n° 70

Nuit noire
plus de questions
qu’il n’en faut

Haïku n° 69

Don du ciel
la couleur de l’air
ce matin

Haïku n° 68

Odeur
du vent chaud
jubilation d’être

Haïku n° 67

Seul à occuper
le fragile esquif
de mon existence

Haïku n° 66

Puis au matin
soixante années
quelque gorgées rapides

Haïku n° 65

L’éclair
puis le tonnerre
puis encore moi

Haïku n° 64

Dans son sommeil
le bossu
se redresse

Haïku n° 63

De son vieux petit garçon
il entend encore le rire
dans son sommeil

Haïku n° 62

L’encre suit
les mouvements de la plume
lesmots lui sont inconnus

Haïku n° 61

Ebloui
passant les flots
de ce monde

Haïku n° 60

Ivre
ruisselant d’étoiles
bondissant sa vie

Haïku n° 59

Poissons rouges aux yeux ronds
l’enfant ébahi
près du bocal

Haïku n° 58

Crissement d’un pas
sur le seuil
mulots effarés

Haïku n° 57

Je marche
je peins des bambous
j’écris des haïkus

Haïku n° 56

De ce monde d’apparences
la jouissance
d’un bref instant

Haïku n° 55

Errant de l’un à l’autre
comme il est calme
l’appel de la mendiante

Haïku n° 54

Galet ricochant
sur l’eau
au museau des carpes

Haïku n° 53

Cessant tout mouvement
il me regarde
le papillon

Haïku n° 52

Eh monde !
songé pour moi ?
pour moi seul ?

Haïku n°51

Soir d’un jour doré
sourire durable
contre le temps

Haïku n° 50

Qu’elle est profonde
la solitude
de cet instant même

Haïku n°49

L’enfant porte un sourire blanc
sa mère gît
dans son souvenir

Haïku n° 48

Neige à l’infini
une corneille
picore

Haïku n° 47

Nuit obscure
aube radieuse
offerte à tous

Haiku n°46

Juste avant de se séparer
hâtive caresse
d’un vieux à sa vieille

Haïku n° 45

Chacun un cadeau à la main
la neige en flocons
carillonne

Haïku n° 44

Enterrant ma mère
je me souviens
d’une jeune femme belle entre toutes

Haïku n° 43

Secret de l’immortalité
de ma mémoire
tout s’efface

Haïku n° 42

Noir sur noir
discourant
un arbre mort et sa corneille

Haïku n° 41

solitude
tintement d’on ne sait où
puis encore solitude

Haïku n° 40

Poupée à la fleur rouge
devant sa porte
loucherie des passants

Haïku n° 39

Une main agitée
dans l’eau claire
ah ! le printemps !

Haïku n° 38

Sinon le vent
personne
ne m’accompagne

Haïku n ° 37

Entre éclair et tonnerre
visage entraperçu
d’un homme

Haïku n° 36

Galet ricochant
sur l’eau
au museau des carpes

Haïku n° 35

Elle joue avec son reflet
la carpe
printemps

Haïku n° 34

Première barbe de mon fils
orgueil ?
mélancolie ?

Haïku n° 33

Pour qui pour qui donc
ce déploiement
cet espace ce temps ?

Haïku n° 32

Le chat se lève, s’étire et se recouche
quoi ? rien
dehors la neige

Haïku n° 31

Ma soupe
que tu as bue
j’étais dedans !

Haïku n° 30

Cheminant
créant de son regard
le monde

Haïku n° 29

Sa sébile elle-même
considère le mendiant
d’un air découragé

Haïku n° 28

Vieille théière
ébréchée noircie par la fumée
elle chante encore

Haïku n° 27

Entre éclair et tonnerre
l’éblouissant visage
du présent

Haïku n° 26

Du thé
qui fume à ma portée
chance que je sois né !

Haïku n° 25

de ce monde d’apparences
la jouissance
d’un bref instant

Haïku n° 24

à cet instant précis
rien d’autre
que la nuit le vent et moi

Haïku n° 23

mon vieux bol
entier sa beauté !
brisé sa beauté !

Haïku n° 22

ce vieux corbeau moqueur
le même
chaque hiver ?

Haiku n° 21

de son rêve
le dormeur
éveille le monde

Haïku n° 20

nuit noire
tout ce que je possède
tient dans mes yeux ouverts

Haïku n° 19

venant d’ici
allant là bas
passant près de nous

Haïku n° 18

la bouilloire de fer
sur le coin du fourneau
qu’elle est vieille !

Haïku n° 17

visage de mon père mort
sourire patient
dans l’au-delà

Haïku n° 16

par un trou dans le toit
le ciel entier
en moi

Haïku n° 15

exubérance des fleurs
sans but
ce soir

Haïku n° 14

boueux et limpide
le ciel
de février

Haïku n° 13

ce qui m’appartint
qu’il est difficile de le rendre
au néant

Haïku n° 12

c’est nous
ces ombres nonchalantes
rien que nous

Haïku n° 11

d’ailleurs à ailleurs
ici
rien que nous

Haïku n° 10

la corneille brise d’un cri
la blancheur
de la neige

Haïku n° 9

kakis sur les branches
lampions
coiffés de neige

Haïku n° 8

sous la caresse de ma main
la joue de mon fils
s’arrondit

Haïku n° 7

poussière au creux de ma main
humains
que je ne connaîtrai pas

Haïku n° 6

comme si rien n’avait été
un sourire
retournant à la poussière

Haïku n° 4

froidure
les mots gèlent
dans le pinceau

Haïku n° 5

nuit du nouvel an
parmi les mondes possibles
ce monde

Haïku n° 3

penchée vers moi
elle me respire
la fleur

Haïku n° 2

avalant le monde
l’oiseau
le laisse intact

Haïku n°1

Dehors cris des oies
plumes de l’édredon
soudain frémissantes

Un haiku ?

A partir
du 15 février
2017

© 2022 Un Haïku par jour All Rights Reserved.