paisible la lune
n’ayant à ce monde
aucun compte à rendre

Petite encyclopédie du Haïku

Le cadre : invite ou contrainte ? (1)

Nombre d’amateurs de haïkus considèrent comme sacré le cadre dans lequel cette forme de poésie est supposée se développer.

Sacrées, les règles cardinales qui le déterminent : un tercet de trois lignes successives, une métrique de cinq, puis sept, puis cinq syllabes, un mot-saison ( Kigo ), une coupure ( Kireji ).

Ces quatre règles s’imposèrent longtemps avec une grande rigueur. Encore qu’une lecture attentive des auteurs classiques démontre abondamment le rejet ou l’inobservation souvent par nombre d’entre eux de plusieurs de ces contraintes — Ceci à l’exception notable du mot-saison.