Sahjitsu (2)
La ténuité du langage haïku et de ce fait, simultanément, sa lisibilité totale installent « une sorte d’accord instantané, éblouissant du dire et du dit. » (Haikipendium, Lehalle)
Une image sort de son immobilité, s’anime, se déploie. Un début et une fin, une courte action. Trois lignes, le tercet du haïku, comme la pierre lancée d’une fronde parcourt l’air avant d’atteindre sa cible.