Le haïbun (2)
Laissant hier soir sur la table mon carnet ouvert, ce matin, je le retrouve couvert de légères empreintes brunes . Traces minuscules de pattes boueuses sur les feuillets.
Le piétinement de ce que je suppose des mulots sur mon papier me questionne poétiquement : un message ? Qui me serait destiné ? Quelle poisse de n’y rien comprendre